De nombreuses personnes souffrent, aujourd’hui, de candidose. Elle apparaît lorsqu’une levure saprophyte appelée Candida albicans infecte certaines parties de votre corps comme votre vagin. Les formes les plus fréquentes de cette infection sont la mycose vaginale et la candidose digestive. Cependant, en cas d’aggravation, vous risquez une candidose systémique. Celle-ci se produit lorsque la bactérie s’infiltre dans la circulation sanguine, et fragilise les muqueuses. Aussi, pour la diagnostiquer et pour recevoir un traitement à cette infection, il faut se rapprocher d’un médecin.
Comment reconnaître cette forme de mycose ?
Lorsque vous êtes en bonne santé, le Candida albicans reste inactif. Toutefois, à cause de votre alimentation ou de votre environnement, un trouble de métabolisme est à prévoir. Ces facteurs conduiront ce champignon à se changer à sa forme mycélienne. Il deviendra alors plus résistant, et nocif. De plus, il se reproduira de manière inhabituelle. Cette levure pathogène provoquera alors de petits trous au niveau de votre paroi intestinale. Elle va s’infiltrer dans votre sang et y envoyer des toxines. Ces dernières vont s’attaquer à votre système immunitaire, vous affaiblir et causer différentes lésions, d’où la candidose. En cas d’absence de traitement, les toxines se propageront encore plus. Il risque même de s’attaquer à votre cœur et à votre système nerveux. Cela provoquera alors une candidose systémique.
En cas de mycose systémique, vous pouvez faire face à différents symptômes. Le champignon s’attaque avant tout à votre appareil digestif. Vous risquez alors de souffrir de différents problèmes digestifs comme le reflux gastro-œsophagien, la flatulence, voire une fissure anale. Cette candidose endommage également votre système respiratoire et votre système nerveux. En effet, vous risquez de souffrir de fatigue chronique, de problème de concentration, d’une congestion, ou encore de l’asthme. Lorsque le Candida devient systémique, il risque de causer différentes lésions cutanées. En d’autres termes, vous pouvez souffrir de muguet, d’eczéma, et même de mycose des ongles. S’il touche votre système reproducteur, préparez-vous à souffrir d’infection vaginale, de cystite ou d’endométriose.
Les facteurs de risques et le diagnostic de la candidose systémique
Parmi les microorganismes, voire les champignons dans le corps, le Candida albicans est la source de bon nombre d’infections. Ces dernières auront plus de chance de se manifester chez les personnes ayant une santé fragile. Aussi, si la candidose systémique est néfaste pour le corps, quels sont ses facteurs de risque ? Les personnes les plus sujettes à cette affection sont celles ayant subi une greffe de la moelle. Cela est également le cas pour les personnes ayant suivi des traitements comme la corticothérapie ou la chimiothérapie ou encore une chirurgie digestive lourde. Il en est de même pour les personnes suivant une cure d’antibiotiques ou d’immunodépresseurs, et pour les prématurés.
Malheureusement, comme ce champignon habite dans le tube digestif, il n’est pas possible de l’éviter. Toutefois, vous avez la possibilité d’empêcher sa propagation. Il est souvent difficile de confirmer la candidose systémique dès les premiers symptômes. En effet, des maux de tête et des ballonnements n’indiquent pas obligatoirement cette infection. Toutefois, en cas de fatigue et de fièvre persistantes, il est nécessaire de voir un médecin. Il sera en mesure de réaliser les tests adéquats et de confirmer si vous souffrez réellement de mycose systémique. Il pourra réaliser un examen sérologique ou encore une hémoculture. Ainsi, après confirmation, il vous recommandera une cure d’antifongiques. Par ailleurs, vous devez aussi soigner votre alimentation et assurer une bonne hygiène intime.